Qu’y a-t-il de plus douloureux qu’un deuil empêché ou contrarié ? Comment accepter la privation d’un dernier au revoir, et comment traverser cette épreuve sans disposer librement d’un lieu et d’un temps nécessaires pour apaiser la douleur ? De nombreuses familles ont dû vivre ce moment en portant une charge émotionnelle décuplée, depuis l’imposition de mesures sanitaires aux services funéraires, en raison de la pandémie. Ces derniers, et comme eux tous les autres acteurs du funéraire, mobilisent tous leurs efforts et leur savoir-faire pour atténuer ces conditions chargées des sentiments d’injustice et d’abandon. Avant tout, pour la dignité des défunts, mais aussi pour leurs proches, pour amarrer à leur épreuve un soutien à la mesure de leur désarroi.
Alors, vers qui les familles peuvent-elles se tourner ? Ou mieux, quelles sont les initiatives justement mises en place à leur attention, pour dans un premier temps éclairer le chemin de deuil qui les attend, et par la suite les accompagner par un soutien moral et psychologique, qui facilitera d’autant les démarches incontournables liées aux obsèques. Les personnes décédées ayant pris des dispositions nécessaires à l’avance, auront joué un rôle capital pour leurs proches. Les assureurs de prévoyance obsèques proposent en effet des services d’assistance nombreux et ciblés, dont ceux d’assistance psychologique, d’aide administrative et d’accompagnement à l’organisation des funérailles. Autant de précautions qui, sans avoir eu la prétention d’anticiper les bouleversements dus à la pandémie, n’en apportent pas moins le secours attendu par les familles.