Avant de partir en voyage, vous vous demandez : Qui va nourrir mon chat ? ou arroser mes plantes ? De même, alors que vous filiez vers d’autres cieux, ne vous êtes-vous jamais demandé soudainement si vous aviez bien prévenu vos voisins de votre absence, en cas de besoin ? Cela arrive, rien de grave.
Puis, un jour, vous vous penchez sur la préparation d’un autre genre de voyage, plus long, comment dire… une destination inconnue, tout aussi prévisible qu’imprévisible. Vous voyez ? Bon ! appelons un chat un chat. Les plus prévoyants d’entre nous se préparent aussi à ce dernier voyage qu’est la mort. Alors j’entends que pour beaucoup, et chacun à sa manière, il ne s’agit pas là du dernier voyage mais bien du premier d’une autre aventure. Soit. Mais reconnaissons qu’une fois ce voyage entamé, on ne peut compter que sur ceux restés à quai, pour ainsi dire, pour s’occuper de nos affaires s’il en est besoin. Et il y a des choses que l’on regretterait, si on le pouvait, de ne pas avoir confiées à nos proches avant de s’embarquer.
Donc, après ces quelques détours, j’en viens à cette préoccupation qui concerne celles et ceux qui ont un jour décidé de prévoir leurs obsèques. Et voilà la question qui les habite : le jour de mon décès, qui saura que j’ai souscrit un contrat obsèques, prévoyant le règlement de mes funérailles et une assistance pour mes proches afin de faire face à cette situation ? Il serait trop facile de répondre qu’il suffit de prévenir son entourage. Si c’est là la meilleure solution, bien des gens décèdent dans la solitude et beaucoup oublient ou négligent d’en informer leur entourage. Soit par pudeur, soit parce qu’ils ont repoussé leur annonce trop longtemps, soit enfin parce qu’ils pensent que cela n’est pas nécessaire et que leurs proches le déduiront naturellement ou en retrouveront la trace.
L’expérience nous apprend que chaque cas est différent, et j’espère que ce blog sera l’occasion de partager les meilleures soutions envisagées pour éviter cette situation. Merci d’avance à nos fidèles lecteurs.