La signature manuscrite, grattant le papier avec une plume d’oie plongée préalablement dans un encrier, à la lueur d’une bougie, semble venir d’un autre âge. Mais sommes-nous totalement convertis par les nouvelles technologies quand il s’agit de cet acte fondamental et constitutif de notre identité. Le sentiment d’intimité et d’authenticité que confère à nos yeux notre propre signature, nous empêchent-ils vraiment de lui substituer un avatar dématérialisé ? Non, car c’est ce que nous faisons de plus en plus et nous nous en rendons si peu compte. Peu de gens seraient prêts aujourd’hui à échanger les facilités et le confort hérités de cette nouvelle pratique contre tout le temps et l’énergie nécessaires à leur réalisation manuscrite. Mais alors, pour que cette transition s’opère en toute confiance, nous avons besoins de garanties personnelles au-delà de l’adoption collective de la signature électronique dans nos sociétés.
L’assurance est l’un des secteurs qui s’est le plus tôt orienté vers l’adoption de la signature électronique. Celle-ci est apparue comme un atout incontournable pour simplifier et accélérer le parcours des souscripteurs. Les acteurs de l’assurance ont également intégré l’exigence du niveau de sécurité nécessaire à sa généralisation. Dans l’univers des assurances obsèques, la désignation des bénéficiaires par la clause des bénéficiaires, a pu susciter des contestations au moment du décès du détenteur d’un contrat obsèques. C’est pour cette raison que les assureurs de prévoyance obsèques ont investi des moyens importants pour rechercher un très haut niveau de sécurité juridique pour la signature électronique. Ainsi ils garantissent à leurs clients ou adhérents, l’exécution fidèle de leurs volontés.