Elle reste la pratique la plus courante encore en France. Cela consiste à mettre le corps du défunt dans cercueil que l’on va ensuite enterrer ou mettre dans un caveau. Si elle est plus pratiquée c’est non-seulement encore parce que la crémation restent parfois tabou, mais aussi car sans volonté déclarée du défunt, c’est la méthode qui est employée. Enfin, certaines cérémonies religieuses n’acceptent tout simplement pas la crémation.
Quelques informations sur les concessions
Une concession funéraire est une parcelle dans le cimetière pour laquelle on achète l’usage mais non le terrain. C’est l’acte de concession qui va préciser qui en est les bénéficiaires.
Une concession peut être individuelle, collective ou familiale.
Concernant la durée, cela peut varier, mais il faut savoir que tous les cimetières ne proposent pas toutes les options:
- temporaire : entre 5 ans et 15 ans
- trentenaire : 30 ans
- cinquantenaire : 50 ans
- perpétuelle : durée illimitée
Pour acquérir une concession, la demande se fait auprès de la mairie (mairie dont dépend le cimetière). Concernant la demande de renouvellement, c’est toujours auprès de la mairie qu’il faut la faire, mais attention, c’est dans les 2 ans suivant l’échéance de la concession.
Dans le cas d’un non renouvellement, la commune est alors en droit de la reprendre, seulement après deux années après la date de l’échéance. Généralement, elle informera le bénéficiaire par courrier ou simple notice d’information au pied de la sépulture.
Les étapes de l’inhumation
L’inhumation a généralement lieu 6 jours maximum après le décès à quelques rares exceptions. Ce sont les pompes funèbres qui gèrent les procédures liées à l’inhumation.
Les porteurs peuvent être des professionnels ou des personnes de la famille. Il emmènent le cercueil de l’entrée jusqu’au lieu de mise en terre.
La mise en terre du défunt se fait elle par les employés du cimetière.
De même que la crémation, il y a différents choix qui s’imposent à la famille pour l’organisation des obsèques comme par exemple le type de cercueil mais aussi le lieu où il sera enterré. Seuls quelques cimetières peuvent accueillir la sépulture du défunt: dans le village où l’on est né, où l’on est mort ou dans le cimetière qui possède le caveau familial.
Le droit d’être enterré chez soi est soumis à de nombreux critères très stricts comme par exemple la distance avec les autres habitations, la taille du terrain et son utilisation, …. .
Les différentes sépultures
Il existe différentes inhumations possibles mais toutes doivent respecter au minimum un mètre entre le cercueil et le niveau du sol, pour des questions sanitaires.
- En pleine terre, c’est-à-dire que l’on va mettre le cercueil dans trou de terre et recouvrir.
- Fausse-case sous semelle, C’est-à-dire que l’on va mettre le cercueil en pleine terre sauf que le monument à une base sous la terre renforcée pour ne pas que la terre s’affaisse.
- caveautin, C’est-à-dire que les cercueils sont encore en pleine terre mais chacun est situé dans un coffre en béton pour le protéger.
- Caveau, c’est-à-dire que le cercueil n’est plus en terre mais que l’on va faire des murs en béton pour le ou les protéger. Le caveau est souvent utilisé pour mettre plusieurs cercueils de la même famille.
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